Les meilleures associations alimentaires

Qui n’a jamais ressenti un certain inconfort après un repas ? Cela peut être dû à une mauvaise association alimentaire. Il est essentiel de comprendre que notre système digestif ne traite pas tous les aliments de la même façon. C’est pourquoi nous vous recommandons d’apprendre à associer correctement ses aliments pour optimiser sa digestion et ainsi contribuer à sa santé globale.

Principes fondamentaux des associations alimentaires

La naturopathie : une vision holistique de l’alimentation

En naturopathie, on considère que chaque individu est unique et que son alimentation doit être adaptée en conséquence. Cette approche préconise notamment des associations alimentaires harmonieuses, c’est-à-dire qui respectent le fonctionnement de notre système digestif, pour permettre une assimilation optimale des nutriments.

Comprendre le processus de la digestion

L’assimilation des nutriments dépend non seulement de la qualité des aliments ingérés, mais aussi du contexte dans lequel ils sont consommés. Certains aliments nécessitent un milieu acide pour être digérés, comme les protéines animales, tandis que d’autres requièrent un environnement plus basique comme c’est le cas des glucides complexes. Le mélange de ces deux types d’aliments peut donc ralentir la digestion et favoriser la fermentation intestinale.

Règles de base pour bien combiner ses aliments

• Favoriser la simplicité : privilégier des repas composés de peu d’ingrédients différents.
• Respecter le rythme biologique du corps : notre système digestif est plus performant à certains moments de la journée, il est donc recommandé de consommer les aliments les plus lourds lors du déjeuner, par exemple.
• Prendre son temps pour manger: une bonne digestion commence dès la bouche avec une mastication efficace. Cela permet également de mieux ressentir les signaux de satiété envoyés par notre corps.

Les différentes combinaisons alimentaires selon la naturopathie

Afin de faciliter la digestion, la naturopathie propose plusieurs règles d’associations alimentaires. Par exemple, il serait préférable d’éviter de consommer en même temps des glucides et des protéines animales. Toutefois, ces principes ne sont pas figés et doivent être adaptés en fonction des besoins et des tolérances individuelles.

Avant d’explorer plus en détail quelques exemples concrets d’associations bénéfiques pour la santé, voyons ce qu’il vaut mieux éviter.

Exemples d’associations bénéfiques pour la santé

Céréales complètes et légumineuses : une synergie nutritive

Lorsqu’on associe céréales complètes et légumineuses, on obtient une protéine dite « complète », c’est-à-dire contenant tous les acides aminés essentiels. Cette association est particulièrement intéressante pour les personnes suivant un régime végétarien ou végan.

Les fruits et les oléagineux : un duo gagnant

Consommer des fruits avec des oléagineux permet de ralentir l’absorption du sucre naturellement présent dans les fruits. Cette association aide ainsi à maintenir une glycémie stable, ce qui est bénéfique pour la santé globale, notamment pour prévenir le diabète de type 2.

The vert et citron : amplification des bienfaits antioxydants

L’association du thé vert avec du jus de citron permettrait d’augmenter significativement l’assimilation des catéchines, des antioxydants puissants présents dans le thé vert. Ces derniers ont notamment un effet protecteur sur nos cellules.

Ces associations alimentaires peuvent grandement contribuer à notre bien-être quotidien. Mais pour une meilleure digestion, il convient également de connaître celles qu’il est préférable d’éviter.

Quels aliments ne pas combiner ?

Fruits et autres groupes alimentaires : une digestion différente

Les fruits sont digérés plus rapidement que les autres aliments. S’ils sont consommés en dessert par exemple, ils peuvent stagner dans l’estomac et fermenter, générant ainsi des inconforts digestifs.

Associations difficiles : protéines animales et féculents

Comme expliqué précédemment, le mélange de protéines animales et de féculents peut perturber la digestion. En effet, ces deux types d’aliments nécessitent des environnements aux pH opposés pour être correctement assimilés.

Aliments acidifiants et aliments basiques : un équilibre à trouver

Certains aliments ont tendance à acidifier notre organisme (comme les viandes rouges, le café ou le sucre raffiné), alors que d’autres ont un effet basifiant (comme la plupart des légumes). Notre conseil est de veiller à maintenir un bon équilibre entre ces deux types d’aliments pour favoriser une bonne santé globale.

Maintenant que nous avons vu les combinaisons alimentaires à privilégier et celles à éviter, voici quelques conseils pratiques pour mieux organiser vos repas.

Conseils pratiques pour vos menus au quotidien

Penser global : l’approche du « one pot »

Dans cette approche, tous les ingrédients sont cuits ensemble dans un seul récipient. Cela permet non seulement de préserver toutes leurs valeurs nutritives, mais aussi de faciliter leur digestion en évitant les associations délétères.

Le bol santé : une formule équilibrée

Un « bol santé » contient généralement une source de protéines, des légumes variés ainsi qu’une petite portion de féculents. Cette configuration permet d’obtenir un repas complet et équilibré, tout en respectant les principes de bonnes associations alimentaires.

Misez sur la diversification alimentaire

Varier ses aliments au quotidien permet non seulement de recevoir l’ensemble des nutriments nécessaires à notre organisme, mais aussi d’éviter les intolérances alimentaires qui peuvent se développer suite à une consommation répétée et excessive d’un même aliment.

Pour conclure ce voyage au cœur des associations alimentaires, rappelons que la clé d’une bonne santé passe par une alimentation diversifiée et adaptée à nos besoins individuels. L’écoute de notre corps reste le meilleur guide pour trouver l’équilibre alimentaire qui nous convient. N’hésitez pas à vous faire accompagner par un professionnel de la santé pour approfondir ces aspects ou en cas de problèmes de santé spécifiques.